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Spécialistes dans la création et la confection sur mesure de tapis Béni M’rirt, nous mettons nos compétences à votre service pour vous proposer des pièces uniques et authentiques, parfaitement adaptées à votre intérieur et vos dimensions.

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Le mot tapis est défini “Zarabia” en Arabe,

“Tazerbyt” en berbère, et justement, au Maroc, c’est le mot “qtifa” qui est souvent employé.

Tapis de laine, tapis berbères, également nommé:

“Tapis d’Afrique du Nord”…

Ils transmettent le nom de la région, de l’ethnie, de la tribu et par conséquent, le pays ou ils ont été conçus.

Le savoir-faire du tissage se transmet de mère en fille, de générations en générations, les ouvrages sont tissés bien souvent sur les mêmes métiers à tisser.

Le tapis béni m’rirt existent depuis plusieurs siècles.

A l'origine, la fonction première de ces tapis béni m'rirt était de protéger les tribus berbères des grands froids des montagnes de l’Atlas.

Étendus à même le sol sous les tentes, leurs structures épaisses, résistantes et confortables formaient une isolation thermique naturelle et efficace contre les températures basses de la région.

Ils étaient également utilisés comme couverture, délaissant ainsi le côté décoratif.

En plus de leurs fonctions de barrières et de protections contre le froid, les tapis béni m'rirt étaient également utilisés comme tapis de sol dans les maisons berbères traditionnelles.

Ils fournissaient une surface confortable pour s’asseoir et se reposer, et ils étaient également utilisés comme couchage.

Au fil du temps, ils sont devenus non seulement des tapis fonctionnels mais également, un objet décoratif à part entière que l'on voit apparaitre sur les souks de la ville de Khénifra, dans la région de Béni Mellal.

En effet, chaque jeudi, une ethnie berbère nommée les Aït Oulalou profitaient de l'occasion pour venir exposer leurs plus beaux tapis béni m'rirt.

Et c'est ainsi que le souk a permis de proposer ces tapis au monde extérieur.

Devant la qualité d’un tissage de si grande densité et d'une telle beauté des motifs, les demandes ne cessent d’accroître, donnant lieu à une production plus soutenue.

Ceci est d’autant plus vrai, que nombres d’acheteurs ne gardaient pas nécessairement les tapis pour leurs intérieurs, mais les revendaient lors de leurs congés lorsqu’ils rentraient voir leur famille dans leur ville d’origine.

Les raisons de cet engouement sont facilement explicables, par la reconnaissance d’un travail soigné, la densité du tissage demandant une grande quantité de laine et des motifs très recherchés pour leur aspect décoratif.

Mais c’est à partir des années 1970, que ces tapis entrent dans les décors intérieurs des pays occidentaux.

On en retrouve plusieurs représentations à travers nombre d’œuvres d’artistes qui ont fait les beaux jours des galeries internationales.

Henri Matisse s’en inspirera dans de nombreuses œuvres.

Aujourd’hui, les tapis béni M'rirt sont appréciés à la fois pour leur beauté esthétique et leur riche héritage culturel.